Dans l’objectif de renforcer la protection sociale du Congo, le projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes (Psipj) a obtenu de la Banque mondiale un financement additionnel d’environ 83 millions de dollars américain, visant à réduire les effets de la crise sanitaire et économique, en améliorant l’accès aux filets sociaux.
Cette opération concerne au total 12 mille 774 ménages vivant dans différentes localités à savoir : Ollombo, Ongoni, Gamboma, Lékana, Djambala, pour le nord du pays, et Mindouli, Kindamba, Ngabé, Kintélé, Goma Tsé-tsé, Sibiti, Mayéyé, Loango et Madingo-Kayes, pour la zone sud, a souligné le coordonnateur du Psipj, Antoine Régis Ngakegni, le 27 août à Ollombo dans le département de la Nkeni Alima, au cours du lancement officiel des paiements numériques des transferts monétaires conditionnels (Tmc) aux 200 bénéficiaires du Psipj dans cette localité.
Dans sa présentation du projet lors de cette cérémonie, il a fait savoir que ce projet est placé sous la tutelle du ministère des affaires, de la solidarité, et de l’action humanitaire et financé par la Banque mondiale.

Il compte deux financements entre autres, un financement initial d’un montant de 50 millions de dollars américain et un montant additionnel d’environ 83 millions de dollars américain.
A son avis, ce projet vise à fournir une aide d’urgence aux ménages touchés par la crise sanitaire et économique provoquée par la Covid-19, en vue de renforcer la continuité de l’impact du projet lisungi sur la réponse d’urgence à la Covid-19 (Plruc), en élargissant l’accès aux files sociaux et aux opportunités de revenus pour les jeunes et les femmes en état de vulnérabilité, et d’accroître leur résilience aux chocs climatiques.

Le Psipj comporte quatre composantes actives, à savoir : la composante 2, il s’agit de l’expansion du programme Lisungi pour le relèvement, visant à octroyer des transferts monétaires conditionnels et le financement des plans d’affaires aux ménages vulnérables.
Celle-ci a aussi pour objectif l’organisation des formations, des activités de communication, des ateliers de mentorat et des activités d’alphabétisation financière aux bénéficiaires des Tmc et aux activités génératrices de revenus (Agr).
La composante 3, concerne le renforcement du système de protection sociale, pour fournir l’assistance technique au ministère de tutelle et au registre social unique (Rsu).
Quant à la composante 4 pour la gestion de projet, suivi et évaluation, celle-ci a pour but de prendre en compte l’ensemble des frais de gestion induits par la mise en œuvre du projet. Et la dernière composante 6, s’agit de l’inclusion productive des jeunes vulnérable âgés de 18 à 35 ans. Elle vise à promouvoir l’auto-emploi et l’apprentissage des métiers auprès des jeunes vulnérables dans les zones urbaines et périurbaines avec un accès particulier sur les jeunes femmes.
Il couvre 11 départements du pays, notamment le département de Brazzaville, de Pointe-Noire, de la Likouala, la Sangha, la Cuvette, le Pool, la Bouenza, le Niari, la Lékoumou et le Kouilou.
En termes de bénéficiaires, ce projet cible 22 mille ménages pauvres, 5 mille personnes âgées et celles vivant avec handicap, 40 mille jeunes candidats à l’auto-emploi indépendant dans des zones urbaines et 5 mille jeunes désirant à apprendre un métier.
A ce sujet, il octroi aux ménages vulnérables deux types de transferts monétaires, tels que les transferts monétaires conditionnels (Tmc) et les transferts monétaires pour les activités génératrices de revenus (Agr).
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Notre envoyé, Kesnov Medurin Ngouolali