C’est dans son mot d’ouverture du deuxième congrès ordinaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), qui se tient à Brazzaville du 20 au 22 novembre, que le 1er secrétaire de cette formation de l’opposition qui se bat pour reconquérir la magistrature suprême, perdue en 1997 suite à un coup d’Etat, Pascal Tsaty Mabiala a éclairé l’opinion sur la signification du drapeau de son parti.
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Si bon nombre d’observateurs pensent que les trois palmiers de l’Upads s’identifient aux trois départements qui sont : Le Niari, la Bouenza et la Lekoumou, comme pour parler du parti des Nibolek, Tsaty Mabiala pense que ces trois arbres symbolisent le temps.
Il s’agit là du passé, du présent et du futur. « L’Upads vise le rassemblement des congolais, du nord au sud et de l’Est à l’Ouest. Il ne s’identifie pas à ces trois départements. Les trois palmiers par contre symbolisent le passé, le présent et le futur », a-t-il martelé.
Malgré les accusations portées par certains membres exclus de cet événement, les congressistes se réjouissent de sa tenue et en félicite le premier secrétaire. Car, ce congrès se déroule dans un climat de camaraderie et de fraternité sans précédent.
Tsaty Mabiala a profité de cet instant afin de remercier les partis politiques qui se mobilisent pour soutenir la tenue de ce congrès. On peut citer entre autres responsables ou représentations des partis, Claudine Munari, du Mouvement pour l’Unité, la solidarité et le travail (Must) ; Marien Mabondzo Endzonga, du Parti congolais du travail (Pct) ; Clément Mierassa du Psdc ; Bonaventure Mbaya de la Convention citoyenne (Cc) ; Bonaventure Bouzika du Cdr ; Bonaventure Mizidi du Mis, Destin gavet du Mr.
Ce congrès vise à redéfinir les politiques du parti afin de mieux se mobiliser pour affronter les événements majeurs à venir. Etant donné que la restructuration de ce parti dans l’unité est une impérative.
Crée en 1991 par le professeur Pascal Lissouba, l’Upads a été confrontée à plusieurs difficultés qui ont impactés de façon néfaste à son fonctionnement.
« Manga Upads, nkuenda wapi ? », qui signifie, ne pas aimer l’Upads pour aller où ? et pour témoigner de leur fidélité au parti, les militants déclarent, « Toza bana Kongo », nous sommes l’enfant du pays.
A ce premier jour, des chansons sur l’unité de la République ont été électrisées par les congressistes dans la salle mythique du palais des congrès de Brazzaville.
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Par Godhelgi Nanith
