Le Premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), Pascal Tsaty Mabiala, a dirigé, dans la matinée de ce 27 janvier 2021 à Brazzaville, les travaux de la 3ème session ordinaire du Conseil national, sous le thème : « Dans l’unité, la discipline et dans un esprit républicain, redonnons à l’Upads sa place de parti leader au Congo ».
Les travaux qui s’ouvrent dans un contexte de crise sanitaire dont, les conséquences n’épargnent aucun secteur d’activité, cette session à laquelle ont pris part les militants et sympathisants, s’est penchée principalement sur le rassemblement afin de repositionner le parti. « Avec la plus grande sincérité, j’en appelle au rassemblement de tous ceux qui se reconnaissent encore en Pascal Lissouba. Ainsi dit, je suggère au Conseil national, la création d’un comité consultatif de conciliation du parti », a proposé le premier secrétaire. Car, d’après lui, ce comité pourrait être chargé de contacter tous ceux dont le cœur bat encore la chamade pour l’Upads pour les ramener à la maison.
La présente session intervient cinq mois après le décès du regretté Pascal Lissouba, fondateur du parti. Au nom de tous les membres du conseil, le Premier secrétaire, à l’ouverture des travaux, a d’abord a fait observer une minute de silence avant d’implorer pour le repos éternel de son âme.
Tsaty Mabiala, a ensuite rappelé la nécessité de s’unir. « Il nous faut gagner le combat pour la restauration de l’unité. Entre autres, nous payons le prix des divisions nées de la dernière participation à la présidentielle anticipée de 2016 qui, malheureusement, n’ont pu être surmontées pour refaire l’unité de ce parti mise à mal par le choix incompréhensible de nombreux d’entre nous », a-t-il rappelé. Tout en soulignant que la maison dans laquelle chacun d’eux est, a sa chambre. « Voici 23 ans que l’Upads a perdu le pouvoir et peine à retrouver la sérénité et la confiance intérieure », a conclu le premier secrétaire.
La présente session donne l’opportunité aux militants de débattre aussi des problématiques qui alimentent les échanges qui font la Une des médias.
Pendant trois jours, les participants auront droit à plusieurs thématiques. Et, la question de leur participation ou non à la prochaine élection présidentielle de mars 2021 est inscrite.