Un recyclage sur la lutte contre le trafic illicite des espèces sauvages

Un recyclage sur la lutte contre le trafic illicite des espèces sauvages

Le ministre de la justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, Aimé Wilfried Bininga, a ouvert ce 22 juin 2021 à Brazzaville,

l’atelier de formation sur la lutte contre la criminalité liée à la destruction, au trafic d’espèces sauvages et à l’exploitation illégale des ressources naturelles et en particulier forestières.


Un atelier de formation des acteurs impliqués dans le domaine de la faune et de la flore sauvages, a pour objectif de consolider la capacité nationale, à prévenir, détecter, enquêter, poursuivre et juger la criminalité liée aux espèces sauvages et le trafic illicite des ressources naturelles ainsi que promouvoir la coopération entre les Etats membres de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale.


Pendant quatre jours, les agents de la police nationale, de la gendarmerie, de la douane, de la magistrature, de l’environnement, des droits humains et de l’économie forestière, vont suivre des présentations interactives de différents modules qui porteront entre autres sur la lutte contre le blanchiment d’argent, lutte contre la corruption…


Cinq interventions ont meublé la cérémonie d’ouverture :
Après avoir fait mention de l’impact du braconnage et du trafic des espèces sauvages sur la biodiversité et la sécurité dans région d’Afrique centrale, le représentant de l’Union européenne (Ue), Raoul Mateus Paula, a profité de cette occasion pour rappeler les engagements pris par l’ Ue auprès de la Ceeac, notamment à travers son projet de « renforcement des capacités nationales et régionales des forces d’application de la loi, des procureurs et du système judiciaire et renforcement de la coopération entre les Etats membres de la Ceeac, pour lutter contre la criminalité liées aux espèces sauvages et le trafic illicite des ressources naturelles », dans lequel a lieu cet atelier.

Le Congo un pays doté d’une grande variété d’espèces sauvages et d’abondantes ressources naturelles, forestières et minières, est toujours confronté à d’importantes menaces criminelles résultant du braconnage et du trafic illicite de ces ressources.

Au-delà des dégâts causés à l’environnement, le Congo se voit perdre ses ressources naturelles.

En effet, ces trafics illicites représentent l’une des menaces les plus préoccupantes pour la paix, la sécurité et le développement durable.


Pour le coordonnateur du système des Nations Unies, Chris Mburu, que le Congo doit pouvoir maximiser toutes ses richesses y compris naturelles pour atteindre l’émergence.

« Il est nécessaire pour nous d’avoir et de protéger ces espèces, qui nous permettent de lutter contre le changement climatique », a déclaré le ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault. Pour elle, les forêts en formation conduisent un circuit d’oxygène important.

Rosalie Matondo, ministre de l’économie forestière, dit que le Congo doit faire de la lutte contre la criminalité faunique leur priorité afin de préserver leur riche biodiversité.

Ouvrant les travaux, le ministre Bininga, a relevé que les opérations de terrain ont été menées au Congo et elles ont permis l’élaboration des statistiques et la collecte d’informations relatives aux saisies d’objets illicitement détenus ou trafiqués et des poursuites judiciaires.

L’organisation de l’atelier a été rendu possible grâce à l’appui financier de l’Union européenne.

photo de famille entre les membres du Gvmt et les partenaires (Onu et U.E)

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