Les femmes intéressées par la création d’entreprise, sont en formation du 14 au 15 décembre 2021 à Brazzaville.
L’enjeu de l’atelier organisé par le ministère de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, en partenariat avec le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), est d’aider les femmes intéressées par la création d’entreprise, à valoriser leurs savoir-faire, à affiner leur projet et à attirer de potentiels partenaires.
En effet, au titre des missions régaliennes du ministère de la promotion de la femme, entre autres, celle de mettre en œuvre des actions de nature à susciter l’autonomisation économique de la femme notamment par la création des micro entreprises, le ministère a voulu conscientiser les femmes à avoir l’esprit d’entreprendre d’une part et à renforcer leur capacité d’entreprendre d’autre part.
Ayant pris la parole au nom du Représentant Résident du PNUD, le chargé de programme gouvernance de cette agence, Joseph Ikoubou, a mis l’accent sur l’entreprenariat féminin en tant que moyen d’atteindre l’autonomisation des femmes. « Ce dit entrepreneuriat passe entre autres par la promotion de l’entrepreneuriat féminin qui est une réponse pour l’autonomisation des femmes ».
En effet, l’entrepreneuriat féminin implique des activités des femmes qui se prennent en charge, qui s’organisent pour créer des activités économiques rentables dans les secteurs formel et/ou informel. Il se caractérise par des activités exercées exclusivement par une femme.
Renchéri par Ikoubou, il a exhorté les femmes d’abandonner la culture de l’économie de subsistance pour participer à l’entrepreneuriat véritable.
Les femmes sont ‘‘deux fois plus nombreuses’’ que les hommes à avoir le statut d’indépendant au Congo (selon le Baromètre de l’entrepreneuriat féminin au pays). Cette différence s’explique par des freins à l’entrepreneuriat, dont la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale, le manque de confiance en soi ou, encore, la sous-utilisation des réseaux en vue de développer le business…
Ouvrant les travaux, la directrice de cabinet de la ministre de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Nathalie Kaky, a signifié, que soutenir les entrepreneuses et de lever ces freins pour leur permettre de démarrer leur projet en toute confiance, est le souhait du ministère.
Lors des échanges
Communiquant aux femmes l’un des thèmes intitulé : ‘‘Comment créer une micro entreprise’’, le conseiller en gestion d’entreprise, consultant à l’agence de développement des Petites et moyennes entreprises, Joseph Kimfoko, a précisé que les femmes ne doivent pas se sous-estimer mais plutôt qu’elles démontrent leurs preuves d’intégrité, du professionnalisme et de la solidarité. « Vous devez-vous constituez en réseau pour réussir », a-t-il poursuivi.
Selon la commission européenne, une micro entreprise est une entreprise qui a moins de dix salariés et, dont le chiffre d’affaires annuel ou le total du bilan n’excède pas à deux millions d’euros soit 131.172.858.780 Frs cfa.
Par contre au Congo, une micro entreprise, est celle qui emploi au plus de neuf salariés permanents et réalise un chiffre d’affaires annuel hors taxes de vingt cinq millions de Frs Cfa maximum.
» En ce premier jour, nous avons appris qu’il faudrait tout d’abord détecter le marché, identifier les clients et élaborer un business plan avant de lancer son entreprise », a dit l’une des participantes, Gladys Oyoua.