Gigie Pambou, notre envoyée spéciale
L’aéroport de Goma, dans l’Est de la République démocratique du Congo (Rdc), a été bombardé le 17 février dernier par le mouvement du 23 mars (M23), appuyé par des unités de l’armée rwandaise.
« A 2h du matin, les drones d’attaque de l’armée rwandaise ont quitté leur territoire et ont violé les limites territoriales de la Rdc », a dit le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, porte-parole de l’armée congolaise pour le nord Kivu, dans une vidéo diffusée par le service de communication du gouverneur de province.
Il a ajouté, qu’au regard des trajectoires, ces drones visaient les aéronefs des forces armées congolaises (Fardc). « Les aéronefs n’ont pas été touchés mais ce sont plutôt les avions civils qui ont été endommagés », a-t-il précisé.
Depuis lors, une enquête a été lancée pour connaitre l’origine et les auteurs de ce bombardement.
Pour votre information, le Nord-Kivu est en proie depuis 2021 à un conflit qui oppose le M23 à l’armée congolaise associée notamment à des groupes armés dits « patriotes ».
Goma, est une localité de plus d’un million d’habitants mais présentement déconnecté de toutes ses voies d’accès terrestres vers l’intérieur du pays, au nord et à l’ouest.
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