Quatre braconniers, dont trois congolais de la Rdc, et un sujet camerounais viennent d’être arrêtés par les agents du Parc national d’Odzala Kokoua, pour détention d’armes, 301 munitions de guerre et 7 pointes d’ivoire correspondant à l’abattage de quatre éléphants.
La procédure engagée pour les responsabilités des auteurs des crimes sur la faune congolaise a été menée par les services de police judiciaire de la gendarmerie nationale et du commandement territorial de la police de Ouesso.
Les quatre braconniers, dont trois congolais de la Rdc, avec pour chef de file Daniel Ebongo et un sujet de nationalité camerounaise, le nommé Mama alias général, considéré par tous les membres du groupe comme étant le cerveau penseur, ou encore le pourvoyeur de toute la logistique de chasse, ont été mis aux arrêts par les agents du Parc national d’Odzala Kokoua, avec l’appui des forces de commandements territoriaux de la gendarmerie et la police de la Sangha.
Le chef de service de la lutte anti braconnage au parc national d’Odzala Kokoua, Jean Vincent Eyana, parle de la procédure engagée pour ces criminels de la faune avant d’interpeller la conscience du commun des congolais sur la nécessité de préserver et de conserver les ressources fauniques selon la loi.
Daniel Ebongo, le chef de file desdits braconniers appréhendés, donne sa version des faits, tout en reconnaissant la gravité de leur acte criminel sur la destruction de la faune congolaise.
Quant au capitaine de police, chef de service de la police judiciaire au commandement territorial de la police de la Sangha, Aymard Landry Nombo Bayelyene, a relevé de façon constante l’implication du sujet camerounais comme cerveau penseur du réseau, avant d’interpeller la conscience collective et individuelle, des pouvoirs publics et de la justice, sur le danger que représente la détention d’armes et des munitions de guerre par les sujets étrangers qui écument les ressources fauniques du Congo.
A noter que ces braconniers, criminels de la faune congolaise sont présentement transférés à la maison d’arrêt de Ouesso pour jugement conformément à la loi.
Commenté par Ulrich Etouï, correspondant de la Brève Online dans la Sangha