Rédigé par Kesnov Medurin Ngouolali
Le président de l’Union des professionnels de la presse du Congo (Uppc), Charles Maniongui, a invité le 9 mai à Brazzaville, le Conseil supérieur de la liberté de communication (Cslc) à plus de responsabilité dans l’application des textes qui régissent cette institution.
Au cours de la conférence de presse organisée à cet effet, il a fait savoir que le Cslc est une institution qui nécessite une gouvernance apaisée pour mieux servir la cause des professionnels des médias qui ont la vocation de servir une information de qualité aux concitoyens.
De ce fait, il a interpellé le Cslc sur les différents dysfonctionnements de son bureau, qui affectent la corporation et ternit l’image de cette institution.
Outre sa fonction régalienne de régulation des médias, Maniongui a dit que le Cslc devrait se mettre ensemble avec les pouvoirs publics et les associations socioprofessionnelles pour la mise en œuvre des actes des assises de la presse congolaise, tenues en octobre 2018.
Aussi, il a déploré le fait que la tentative du Cslc de vouloir en glisser le calendrier pour des raisons internes à cette institution, a perturbé la communauté des journalistes congolais qui n’ont pas pu agrémenter cette cérémonie.
Par ailleurs, il rappelé que la Journée mondiale de la liberté de la presse, instituée par l’Unesco et célébrée chaque 3 mai, honore les journalistes à travers le monde.
Selon lui, la 30e édition s’est déroulée à Brazzaville dans de bonnes conditions, malgré la confusion générée par le dysfonctionnement du Cslc qui n’a pas pris la mesure de cette manifestation symbolique pour la presse.