L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), s’est retirée de la liste des candidats à l’élection présidentielle de 2021. Cette décision a été prise ce 30 janvier 2021 au siège du parti à l’issu des travaux de la 3ème session ordinaire du Conseil national.
Aussi, différentes mesures ont été prises à l’issue du conseil national, comme : la prorogation des instances du parti jusqu’au prochain congrès du parti ; la création d’un comité de conciliation pour l’unité et le rassemblement (Ccur) au sein du parti, dirigé par Joseph Adam Boussoudiangou et Jean-Pierre Limandou, respectivement président et vice-président. Qui d’après le premier secrétaire du parti, ces décisions sont le fruit de leur profonde analyse.
Constatant l’inorganisation par le gouvernement sur l’élection présidentielle de mars prochain, qui ne garantie aucune crédibilité ni sincérité et, dont les résultats sont connus d’avance, le conseil a décidé de se retirer de la course présidentielle de cette année. « Nous ne participerons pas aux débats politiques qui va s’engager dans le pays. Le scrutin aura lieu mais sans nous », a affirmé le chef de file de l’Upads, Pascal Tsaty Mabiala à la presse.
Pour Pascal Tsaty Mabiala, que le plénum du Conseil national a pris les options qu’il a jugées meilleures pour la survie du parti. Tout en privilégiant l’unité, le rassemblement et la cohésion.
En suivant le communiqué final, qu’un comité de conciliation pour l’unité et le rassemblement sera vite mis en place pour attirer tous les militants. » Les militants de l’Upads sont appelés au cours de cette élection présidentielle à observer la discipline républicaine aux fins du maintien de l’ordre public et de la grandeur dont ils ont toujours fait montre face au prescrit nationaliste édicté par le fondateur du parti Pascal Lissouba », a conclu le premier secrétaire.
C’est à cela, un appel a été lancé aux militants d’aller expliquer à la base les raisons qui justifient les choix opérés par le conseil national.
« Nous ne sommes pas démissionnaires mais responsables. Parce que depuis fort longtemps, nous avons participé à la gouvernance électorale, et jusque là rien ne change notamment sur le recensement. Il appartient au peuple de choisir librement ses dirigeants. Si Sassou est réélu, il le sera sans nous », a dit le Président du comité pour le rassemblement et l’unité mis en place, Joseph Adam Boussou Diangou.
L’élection a lieu tous les cinq ans et généralement, la population s’intéresse beaucoup aux résultats mais ne comprend pas très bien comment le processus fonctionne.
L’Upads, est un plus grand parti de l’opposition congolaise. Il s’était opposé au président Sassou sur la modification de la constitution du 25 octobre 2015, en disant « Touche pas à ma Constitution » et avait pris part à l’élection présidentielle de 2016. Cependant, il était vaincu. Et cette même Constitution boudée, fait de lui aujourd’hui, chef de file de l’opposition congolaise.