Le ministre en charge de l’Enseignement de base, Jean Luc Mouthou, a lancé le 11 avril 2023 à Brazzaville, l’atelier sur les ressources éducatives libres (Rel), en vue d’améliorer l’éducation et l’accès des apprenants et enseignants aux ressources individuelles et collectives de qualité.
Cet atelier a pour objectifs : l’introduction de la recommandation de l’Unesco sur les Rel, la mise en évidence de la valeur et le potentiel des Rel pour la qualité, l’innovation et l’accès à l’éducation dans le contexte des pandémies.
Aussi la sensibilisation à l’utilisation des Rel francophones existantes, au développement de nouvelles Rel et à leur partage d’expérience sur la mise en place et le développement des Rel dans l’Afrique francophone.
Pour Fatoumata Marega, représentante de l’Unesco, il s’agit d’une réponse conjointe qui s’inscrit d’une manière générale dans l’accompagnement des pays dans la mise en œuvre de l’Agenda Odd4-éducation 2030, couplée à celui de 2063 de l’Union africaine sur la transformation de l’éducation en lien avec les Tic.
« Le projet est structuré en composantes à savoir, les renforcements des stratégies et politiques de production des ressources éducatives, de la diffusion de ces ressources par les pays, le soutien au développement d’un environnement lettré par la lecture et la promotion de la littérature de jeunesse», a-t-elle souligné.
En effet, les avancées technologiques ont un impact de plus en plus important sur chaque aspect des systèmes d’éducation, qu’il s’agisse de l’enseignement proposé, des conditions de travail, ou encore, de la gestion administrative.
Les Rel sont gratuites et proposent du matériel pédagogique sous licence libre. Elles offrent aux personnels enseignants et apprenants la possibilité d’accéder aux Rel, de créer des contenus numériques plus efficaces.
De son côté, le ministre Mouthou, a informé que la mise en place de ce nouveau mécanisme rejoint la vision du chef de l’Etat, en lien avec son ambition, qui selon lui, vise pour » notre système éducatif sa digitalisation pour un meilleur développement du système d’information et de gestion de l’éducation ».
Ce projet est financé par l’agence française de développement et mis en œuvre par l’Unesco en partenariat avec l’Institut français.
