Après l’ultimatum lancé le 21 février dernier aux occupants illégaux des 928 logements déjà attribués dans les zones à risque, situées dans l’arrondissement 7 Mfilou, le gouvernement vient de passer à l’action.
‘‘La Cour suprême à tranché. Nous aussi, nous avons observé la procédure judiciaire et celle adminisrative indiquée par la loi, comme plus rien n’empêche après la mise en demeure l’opération de déguerpissement, aujourd’hui toutes les autorités sont réunies pour commencer le déguerpissement’’, a indiqué le ministre d’Etat, ministre des affaires foncières et du domaine public Pierre Mabiala.
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«Nous ne quitterons ces lieux, que lorsque tous les périmètres des trois casernes doivent être libérés. Monsieur le conducteur, vous êtes un maillon important dans cette opération, commencez donc et nous sommes là, nous vous assistons pour que nous voyons ce bâtiment se réduire en cendres», a-t-il lancé le 24 mai 2023, en collaboration avec le ministre de la défense nationale, Charles Richard Mondjo, de l’administratrice maire de Mfilou et des agents municipaux, les travaux de déguerpissement des occupants anarchiques depuis fort longtemps la zone réservée aux casernes militaires notamment Ndouo, Case Barnier et mont Mambou, en présence des sapeurs pompiers du service de protection et d’intervention d’urgence.
En effet, sur 72 habitations du site de Ndouo, plus de 40 ont été expropriées.
« On a pas de force, ni où aller, jusque là, nous continuons à demander pardon pour que les autorités ne nous chassent pas», une famille continue à implorer la clémence du gouvernement dans la zone de Ndouo.
Même réaction du côté des premiers habitants du quartier, dont les occupants avaient été priés de quitter les lieux. ‘‘ J’habite ici depuis des années et on nous chasse de force, on ne sait pas où aller’’, ont-ils dit.
Sur la véranda de sa maison, une construction moderne, la vieille dame dit regretter l’acte posé par le gouvernement et s’évanouit.
Par contre le maire de Mfilou, Sylvie Ngakabi, souligne que ‘‘L’on ne peut pas affronter le gouvernement’’.
Le gouvernement congolais, a entrepris depuis, éloigner les populations des zones à risque, après l’explosion meurtrière de la caserne militaire de Mpila en 2012.