L’Afrique vers la sécurisation efficace des fonds publics

L’Afrique vers la sécurisation efficace des fonds publics

Le chef du gouvernement congolais, Anatole Collinet Makosso, a ouvert le 19 octobre 2022 à Brazzaville, les travaux de la 8e assemblée générale du Forum des inspecteurs généraux d’Etat des 25 pays de l’Afrique et institutions assimilées (Fige), dont le but est d’offrir des outils d’analyse innovants et efficace sur la gestion et la sécurisation des fonds publics.

Après la réunion extraordinaire du comité des directeurs du Fige à Abidjan en Côte d’Ivoire en septembre dernier, Brazzaville abrite la 8e assemblée générale et le 9e colloque de cette institution, sous le thème : « Les institutions supérieures de contrôle de l’ordre administratif face aux défis de la bonne gouvernance ».

Prévu pour une durée de trois jours, les cadres en charge de la bonne gouvernance échangeront sur les moyens de redynamiser cette institution panafricaine, dont l’examen des textes fondamentaux (rapports financiers, manuel de procédure, révision du règlement intérieur), ainsi que le renouvellement des instances dirigeantes du Fige.

Pour l’inspecteur d’Etat congolais, président du comité Directeur du Fige, Germain Kiamba, ces assises constituent une étape cruciale dans la recherche de performance du secteur public dans le continent africain plus particulièrement au Congo.

« Le Fige se réunit au Congo, avec l’ambition de préserver les acquis à l’instar de l’institut chargé de renforcement des capacités techniques des auditeurs africains », a-t-il indiqué. « La réunion vise également à soutenir la dynamique de l’organisation quant à l’amélioration des méthodes de contrôle et de vérification des inspections générales d’Etat d’Afrique et des institutions assimilées », a-t-il poursuivi.

Les principaux objectifs du Fige :

  • Faciliter les échanges d’expériences sur les systèmes et méthode de vérification, de contrôle et de fonctionnement entre les inspections générales d’Etat ;
  •  Promouvoir et harmoniser les principes de bonne gouvernance et de transparence.

Selon le chef du gouvernement, le Fige doit pouvoir s’adapter aux normes et standards internationaux, en vue d’aider d’après lui les Etats membres à améliorer la gestion financière, à multiplier les missions de contrôle auprès des administrations publiques, à atteindre les objectifs de transparence et de performance du secteur public.

« La bonne gouvernance n’est pas une option, elle est une exigence. Elle permet d’avoir une administration performante et un service public de qualité au service des citoyens », a-t-il signifié.

Rappelons que ce forum s’articulera sur quatre panels notamment les institutions supérieures de contrôle, la lutte contre la corruption, la fraude dans la gestion publique et les mécanismes de sécurisation des fonds publics.

Créé en février 2016 à Djibouti, le Fige comprend aujourd’hui 27 institutions membres issues de 25 pays.

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