« Nous sommes désormais dans une refondation nationale, je pense que celle-ci doit se faire de manière participative et inclusive, c’est ce qui nous motive à nous impliquer et à voter pour le candidat de la majorité présidentielle », a indiqué la veuve Nadine Babingui, l’une des participantes à la cérémonie d’interpellation des femmes à la veille de l’élection présidentielle de 21 mars prochain.
La cérémonie a été organisée le 18 mars à Brazzaville, par la porte-parole du candidat Denis Sassou N’Guesso, chargée des questions du genre et des personnes vulnérables, Esther Ahissou Gayama, qui à cette circonstance a demandé aux femmes cadres du Congo de voter pour le candidat de la ‘‘paix’’.
Les femmes doivent se lancer dans la politique, a-t-elle lancé en substance, car elles sont en période de mobilisation pour l’élection présidentielle du 21 mars 2021. Ces femmes doivent aussi se préparer pour les législatives de 2022, a souhaité le porte-parole.
« Nous devons leur dire, qu’elles occupent une place de choix dans le programme de société du candidat Denis Sassou N’Guesso » Ensemble, poursuivons la marche vers le développement ».
Pour elle, le combat mené par le candidat sur la parité témoigne sa volonté d’améliorer les droits de la femme au plus haut niveau dans les instances de prise de décisions, afin d’atteindre les meilleurs résultats de développement dans notre pays. Car, selon Ahissou Gayama, la femme possède les mêmes droits que l’homme dans les domaines de la vie politique, économique et sociale.
En ce qui concerne l’éducation, elle a fait savoir que le gouvernement a mis en œuvre une politique de scolarisation de la fille de 2017 à 2021. Celle-ci vise à corriger les disparités entre les filles et les garçons à tous les niveaux du système éducatif.
Le porte-parole, a par ailleurs, déploré la situation de la jeune fille en milieu rural qui se trouve exposée aux risques des mariages et des grossesses précoces, limitant ainsi ses chances d’accéder aux études supérieures et au marché de l’emploi.
De son côté, Antoinette Kébi, secrétaire exécutive permanente du Conseil consultatif de la femme (Ccf), a dévoilé sa structure qui représente une nouvelle gouvernance tenant compte d’un grand nombre de personnes. « Le rassemblement des femmes cadres vient de poser les jalons afin que les suggestions liées aux questions de la femme ne proviennent pas seulement du conseil mais d’un seul cadre qui naîtra à travers ces femmes », a dit la secrétaire exécutive du Ccf.
Un mémorandum a été remis aux femmes pour examen en vue de pousser ces dernières à réfléchir sur leurs questions avant sa remise officielle à qui de droit.