Le chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso a installé le 14 novembre à Brazzaville, les membres de la commission nationale du mécanisme africain d’auto-évaluation par les pairs (Maep).
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Le Maep est un instrument de paix et d’évaluation volontaire de la performance des Etats membres en matière de gouvernance. Il est aussi une plateforme de recherche des solutions endogènes aux problématiques auxquels sont confrontés les pays africains, ceux-ci, par le dialogue, l’inclusion et la consultation permanente, souligne le premier ministre Makosso, à la cérémonie d’installation des membres de la dite commission, issus de diverses structures administratives, publiques et privées.
Le Maep a pour mission d’évaluer et de réviser systématiquement la gouvernance au niveau des chefs d’Etat afin de promouvoir la stabilité politique, l’intégration économique accélérée au niveau sous régional et continental, la croissance économique et le développement durable.
Dans une interview accordée à la presse, le président de la commission du Maep Congo, Alain Akouala Atipault, dit que cette installation marque la volonté du gouvernement à accompagner cette structure dans l’exercice de ses missions. Pour lui, il s’agit aussi d’une étape importante attendue par les instances africaines.
« Après cette étape, beaucoup reste à faire, notamment la session inaugurale et la formation des membres de la commission », a-t-il révélé.
Notons que la performance et les progrès du Maep sont mesurés dans quatre (4) domaines thématiques :
- la démocratie et la gouvernance politique ;
- la gouvernance et la gestion économiques ;
- la gouvernance d’entreprise ;
- et enfin, le développement socio-économique.
Crée en 2003 par le comité des chefs d’Etats et de gouvernement chargé de la mise en œuvre du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), le Maep évalue les performances de chaque pays membre à travers leurs problèmes identifiés et traités.
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Rédigé par Gigie PAMBOU
Crédit photos : La Brève Online
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