Rédigé par Diane Mboyo
Le Congo risque de recevoir une suspension de la mise en œuvre de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) si des mesures correctives et le rapport 2021 ne sont pas adoptés avant le 31 décembre prochain.
Depuis 2007 année de son adhésion à l’Itie, le Congo est toujours pays candidat. C’est dans cette situation qu’il se retrouve pour avoir retardé l’adoption des documents exigés ainsi que le rapport 2021-2022.
Pour valider une nouvelle feuille de route, après l’appel lancé par la coalition congolaise ‘‘ Publiez ce que vous payez’’, le comité exécutif de l’Itie invite le gouvernement de convoquer urgemment une concertation.
Cette invitation a été faite le 22 septembre à Brazzaville, au cours de la réunion, qui a réuni les parties prenantes au processus, notamment le ministre de l’économie et des finances, Jean-Baptiste Ondaye et celui des hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, les représentants du secteur privé et des organisations de la société civile.
A cette rencontre, il était prévu l’adoption du rapport d’étude de cadrage 2021-2022 ainsi que le plan d’action 2023-2025, en vue d’accélérer la mise en œuvre des mesures correctives. Malheureusement, les échanges n’ont pas abouti dans ce sens, soulignent les participants.
D’après le secrétaire permanent du comité exécutif de l’Itie Congo, Florent Michel Okoko, le comité a examiné le rapport d’étude de cadrage compte tenu de la présence du responsable du cabinet indépendant chargé d’élaboration de ce rapport.
« Cette discussion a permis d’entendre à la fois la présentation de l’administrateur indépendant, les préoccupations des membres du comité, en vue de ressortir les questions de fond et de forme », a-t-il indiqué. Il a aussi fait savoir qu’une deuxième session sur le sujet se tiendra probablement le 26 septembre prochain.
Dans sa dernière évaluation couvrant la période de 2019 à 2022, la coalition congolaise ‘‘ Publiez ce que vous payez’’ a rappelé, que le Congo a atteint un score faible de 56,5 points/100 concernant la mise en œuvre de cette exigence sur l’engagement des parties prenantes.