D’où vient la musique de la rumba ? Comment est-elle née ? Où va-t-elle ? Le symposium de la musique africaine, tentera d’apporter des réponses à ces questions du 17 au 20 juillet 2023 à Brazzaville.
Ce symposium, est l’une des activités principales de la 11e édition de la relance du Festival panafricain de musique (Fespam) lancé le 15 juillet dernier par le chef de l’Etat congolais.
Symposium ouvert par le premier ministre, Anatole Collinet Makosso en présence de quelques membres des gouvernements, des chercheurs et des artistes musiciens, a pour objectif de discuter sur l’universalité de ce genre musical, qui n’est plus seulement la rumba des deux Congo mais du monde entier.
L’activité se déclinera autour de quatre axes à savoir : ‘‘ le rayonnement de la rumba congolaise en Afrique et dans le monde’’, ‘‘la littérature et les autres arts’’, les assises identitaires de la rumba congolaise et enfin quelles stratégies mettre en œuvre pour assurer la promotion et la sauvegarde de ce genre musical ?’’
Revenant sur la question de la différence entre la rumba des années 60, 70 et celle de la génération actuelle, l’historien Didier Gondola de la Rdc, s’est exprimé en ces termes : « Je pense que chaque génération s’approprie la rumba, et la fait avec ses sensibilités et son environnement actuel ».
Il pense que la rumba congolaise est trop sérieuse pour ne la confier qu’aux musiciens. Les chercheurs devraient également s’y intéresser pour y apporter un regard scientifique.
C’est par cette pensée, que les chercheurs présents au symposium ont adhéré de mener une étude approfondie.
« Le jour de la rumba est arrivé, le jour de cet enfant qui a été déporté aux Amériques, qui nous est revenu parée de couleurs étrangères à nos pays, à notre continent mais que nous avons reconnu malgré ses artifices. Oui. La rumba congolaise, celle des deux Congo, que dis-je, celle de l’Afriques des indépendances. La rumba éternelle est désormais patrimoine de l’humanité toute entière », a indiqué le premier ministre dans son message d’ouverture.
Rappelons que le thème de la 11e édition du Fespam est : « La rumba congolaise : envol de la base identitaire vers les vertiges du patrimoine de l’humanité ».