Ecrit par Annicette Ngakosso
En vue d’une bonne connaissance de la loi Mouebara, loi congolaise sur toutes formes de violences faites aux femmes, a été au cœur d’une conférence-débat au commandement de la sécurité civile (Csc), le 14 mars à Brazzaville.
Animée par la directrice du programme national de lutte contre les violences faites aux femmes, Nuptia Talantsi Mbemba, a été un moment d’information pour mieux outiller ces professionnelles dans l’exercice de leur fonction.
D’après l’animatrice principale, la loi Mouebara n’est pas venue pour annuler toutes les lois existantes au Congo. Mais, elle est plutôt une loi spécifique qui touche à des questions propres à la femme, dont le but final est de dissuader, de sortir dans la société congolaise tout comportement dégradant touchant spécifiquement les femmes.
«Nous avons insisté sur le comportement et la gestion des hommes. Parce que, les violences psychologiques sont prévues par cette loi. Nous sommes dans un corps d’armée, où parfois, on pense que poser certains gestes ou crier sur les subalternes, c’est normal ».
A son avis, cette loi revêt deux aspects essentiels, d’un côté l’aspect civil qui concerne la gestion du mariage, la succession, le veuvage, le travail. Et de l’autre, l’aspect pénal, qui a prévu des infractions, conduisant à des peines d’amendes et de prison.
Parler de cette loi est mettre un accent sur l’impact de celle-ci au niveau professionnel et dans la vie quotidienne de la femme.
« Cela ne signifie pas que le code pénal ne s’applique pas aux femmes, la vulgarisation de la loi dans cette caserne est de montrer l’intérêt aux femmes et aux hommes d’être informés du contenu des différents articles de la loi ».
Avant de clore ces moments, le numéro vert 14-44, permettant de dénoncer des violences faites aux femmes a été rappelé aux participantes.
Il est important de noter que cette conférence débat organisée par le commandement s’inscrit dans le cadre de la journée internationale des droits de la femme.
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