Un poste de police au sein de l’école pour la protection des élèves

Un poste de police au sein de l’école pour la protection des élèves

Pour prévenir les agressions et garantir la sécurité des apprenants, un poste de police a été érigé au sein de l’établissement scolaire A.A. Neto, dans l’arrondissement 6 Talangaï à Brazzaville.

Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean Luc Mouthou, qui a remis officiellement les clés de la structure à Raymond Zéphyrin Mboulou, ministre de la sécurité et de l’Ordre public ce 13 décembre 2021.

 » Ayant pris la mesure la mesure des situations d’insécurité qui ont prévalu, les mois passés, dans ce complexe, nous avons décidé de construire ce poste de police pour y améliorer les conditions de sécurité et d’apprentissage », a dit le ministre Mouthou.

D’après le ministre de l’Enseignement, l’école est un endroit où l’on construit la conscience humaine, en donnant des compétences aux apprenants, la sécurité et l’ordre doivent régner en tout temps.

Lors de sa prise de fonction en mai dernier, le ministre Mouthou précisait que le nouvel enseignement moral et civique concernera tous les élèves et s’inscrira dans un nouveau parcours citoyen construit, de l’école élémentaire à la terminale, pour faire connaître aux élèves les valeurs de la République.  » Mieux lutter contre toutes les formes de discrimination ou de violence et amener chacun d’entre eux à devenir un citoyen responsable et libre ».

Depuis des années, la lutte contre la violence est l’une des priorités du gouvernement. Les causes, les effets et les solutions pour contrer en sont mieux connus, mais avec le temps, la société et le faits de violence ont évolué et, par conséquent, les moyens pour la contrer ont changé.

Rappelant ainsi les dégâts causés par les violences au sein de cet établissement, le proviseur John Rollin Ebatta, dit que  » Depuis un certain temps, l’école et surtout À.A. Neto est devenu le siège de la violence provoquée par des écuries, ennemis qui s’opposent, agressent et perturbent la scolarité des uns et des autres. Cette violence qui se manifeste en milieu scolaire a plusieurs conséquences notamment les décès.

Donc, l’érection de ce poste de police est un soulagement tant pour les autorités locales, les parents d’élèves, les enseignants et pour les élèves eux-mêmes, a précisé le commissaire central, le colonel Clotaire Oboramoesse.

Cette initiative s’étendra dans d’autres établissements scolaires, a – t – on appris.

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