Un échange pour relever les défis des transports terrestres

Un échange pour relever les défis des transports terrestres

Un échange interactif  avec les cadres et les partenaires sociaux de la direction générale des transports terrestres (Dgtt), ce 2 août 2021 à Brazzaville, pour faire le point sur l’organisation, le fonctionnement et les perspectives de la dite direction.

Le ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Jean-Marc Thystère Tchicaya, a parlé avec le directeur général des transports terrestre, Sadate Girest Bokenga Manzekele.

En effet, le but de la visite du ministre a été non seulement faire le point sur l’organisation, ou encore toucher du doigt les réalités, mais aussi donner tous les éléments d’information sur les réformes entreprises par la dite direction en matière de modernisation des services de délivrance des titres de transport et la digitalisation du contrôle technique des véhicules.

L’amélioration de l’infrastructure de transport au Congo, pose un énorme défi. Il s’agit d’une action cruciale pour maintenir l’économie sur une trajectoire de croissance à long terme élevée. Quelques  infrastructures (chemins de fer, ports maritimes et certains aéroports), sont moins développées ou en piteux état, et il faut donc engager rapidement les stratégies de modernisation.

Mais, les travaux déjà réalisés montrent la volonté de restaurer le secteur des transports terrestres inquiets. Depuis plusieurs années, les trafics illicites des documents administratifs tels que, le permis de conduire, la carte grise, les agréments de transport ainsi que l’absence d’un cadre règlementaire qui permettra de booster ce secteur à fortes sources de revenus.  

« Nous envisageons à court terme digitaliser le service de contrôle technique. Cela vise un meilleur suivi électronique et une maîtrise des bases de données des véhicules ayant subi le contrôle technique à travers une plateforme informatique, reliant la direction générale des transports terrestres aux centres de contrôle technique », a signifié le  Dgtt.

« Nous avons trouvé un partenaire privé », a-t-il indiqué. Il s’agit de la société Siga-BC, qui s’est engagée à financer le projet de réforme au profit de la Dgtt.

S’agissant le phénomène qui commence à gangrener la bonne organisation de la circulaire routière, cette année avec la participation de la police et de la gendarmerie, la Dgtt entend mettre un terme à l’usage abusif des séries d’immatriculations W et WW, régies par décret de 2003, où les détenteurs de ces immatriculations ne sont pas identifiées par leurs services.

A cet effet, un contrôle sera lancé sous peu sur la voie publique, a signalé le Dgtt.

Après cela, le ministre prend la parole et dit qu’en d’autres termes, « La gestion axée sur les résultats appelée la GAR est une exigence. Cela passe bien entendu par la bonne gouvernance, la transparence et la mise en valeur des bonnes pratiques en matière de responsabilité et d’intégrité ».

« Par conséquent, la loi s’appliquera à ceux qui se rendront coupables d’actes répréhensibles, à quelque niveau que se soit, et l’instruction du Chef de l’Etat  sur la tolérance zéro est de stricte rigueur », a conclu le ministre Thystère Tchicaya.

A titre de rappel, la Dgtt a pour mission de : concevoir et proposer la politique du gouvernement en matière des transports terrestres, élaborer et actualiser les textes règlementant ce secteur…

image en avant : Le Dgtt donnant les infos de son département au ministre

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