LES REGISTRES DE MARIAGE, DE NAISSANCE ET DE DECES, AU CŒUR DES ECHANGES

LES REGISTRES DE MARIAGE, DE NAISSANCE ET DE DECES, AU CŒUR DES ECHANGES

L’atelier permettant  de rendre visible les statistiques d’état civil et comprendre les raisons pour lesquelles il y’a un faible enregistrement des faits d’état civil, notamment des mariages, des naissances et décès, a été lancé ce 16 juin 2021 à Brazzaville, par le préfet directeur général de l’administration du territoire Jacques Essissongo, en partenariat avec le Fonds des Nations-Unies pour la population (Fnuap).

La rencontre de deux (02) jours, a eu pour objectif principal, de déterminer les facteurs pouvant entraver ou favoriser la déclaration des faits d’état civil, apprécier le niveau de connaissance de l’importance de la déclaration de ces dits faits par la population, et évaluer sur le plan institutionnel, les forces et faiblesses du système d’état civil actuel.

Les systèmes d’enregistrement des faits d’état civil de la plupart des pays d’Afrique ne répondent pas aux critères minimaux fixés par l’ONU pour que ces systèmes soient considérés comme relativement complets. Malgré de nombreux efforts pour perfectionner ces systèmes d’enregistrement, le manque du numérique dans certains pays nuit à la réussite des interventions.

Pour autant, seules les statistiques d’état civil provenant des registres d’état civil peuvent répondre à certains besoins spécifiques en matière de planification de la population, c’est-à-dire, en ce qui concerne la périodicité, la cohérence des estimations dans le temps et dans l’espace, la couverture de la population et le degré de désagrégation. En outre, pour les utilisations à des fins non statistiques, il n’existe pas de substituts acceptables ou appropriés à un système d’état civil efficace.

Le gouvernement congolais en partenariat avec le Fnuap, et le soutien financier du Canada, ont lancé depuis 2019, le processus d’enregistrement et de statistiques des faits d’état civil spécifiques, visant à améliorer tous les systèmes d’enregistrement et de statistiques des faits d’état civil à Brazzaville, Pointe-Noire et Sibiti.

Selon le représentant du Fnuap Mohamed Lemine Salem Ould Moujtaba, au Congo, le système d’état civil semble mieux fonctionner dans les centres urbains et grands chefs lieux des entités administratives parce qu’ils disposent d’un système informatisé d’enregistrement des faits d’état civil dont il leur revient de renforcer. « Cet échange est une étape nécessaire vers les solutions en vue de l’amélioration du système d’état civil au Congo ».

Dans son message de lancement, le directeur général a déclaré que malgré les dispositions du code de la famille qui répriment la non déclaration des faits d’état civil, une réforme globale du système des faits d’état civil, tenant notamment au cadre juridique et institutionnel devient une porte de sortie.

De la dte à gche, le Directeur général de l’adm du territoire et le représentant du Fnuap au Congo

Il a souligné également que « Pour anticiper sur ces réformes de ce  système au Congo, l’état civil est également sous tendu par trois arrêtés du ministre chargé de l’état civil, dans les morgues municipales de Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie qui sont en même temps devenues des centres auxilaires d’état civil pour l’enregistrement des décès ».

Situant l’atelier, Cédrick Malanda, démographe à l’Institut national des statistiques (Ins), dit qu’il s’agit de la présentation des résultats socio anthropologiques d’enregistrement des faits d’état civil au Congo. Une étude qui comporte deux volets qualitatifs et quantitatifs. Il était question d’analyser les données des faits d’état civil enregistrés dans les centres d’état civil informatisés.

A noter que tous les centres d’état civil ne sont pas encore informatisés donc, l’exploitation a été faite sur la  base de données qui existent au niveau des centres d’état civil informatisés.

Le présent atelier a regroupé les cadres des affaires sociales, de la promotion de la femme, de la santé et de la population, des agences du système des Nations-Unies, des personnes vivant avec handicap, les communicateurs traditionnels, des chefs coutumiers et ceux de l’institut national des statistiques.

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