Catastrophe naturelle, le Congo s’impose à trouver les solutions adaptées et durables

Catastrophe naturelle, le Congo s’impose à trouver les solutions adaptées et durables

Arlette Soudan – Nonault, patronne du département du tourisme et de  l’environnement, rendant public la déclaration du gouvernement, à l’occasion de la journée internarionale de la prévention des catastrophes ce 13 octobre 2018, dit que:  » Le Congo, qui s’est doté d’un centre de Prévention et de Gestion des risques de catastrophes, a d’ores est déjà pris plusieurs mesures notamment, la mise en place d’un système d’alerte précoce.


Mieux connaître les risques naturels; les prendre en compte dans les campagnes, dans l’urbanisme, dans la construction; informer, prévenir, éduquer; atténuer les risques par des aménagements et travaux préventifs, sont entre autres le but de la célébration de cette journée.

 Célébrée ce 13 octobre 2018, sous le thème:  » Réduire les pertes économiques dues aux catastrophes ». Ce thème nous rappelle à juste titre que la récurrence des phénomènes à l’origine des catastrophes naturelles, souvent accentuée par les changements climatiques,  ne cesse de croître en fréquence et en intensité, compromettant ainsi les avancées de plusieurs pays vers un développement durable. A signifié Madame le ministre du tourisme et de l’environnement.

« C’est ici le moment de rappeler que nos efforts dans la gestion durable de nos différents écosystèmes doivent être maintenus et renforcés. Ainsi, les tourbières récemment découvertes dans la cuvette centrale du Bassin du Congo, et qui emprisonnent près de 30 milliards de tonnes de carbone constitueraient une véritable bombe à retardement pour le Congo, sous la Sous – région et le monde, si elles n’étaient pas gérées durablement », a  – t – elle ajoutée.


Cette journée permettra également à une nation d’être en état d’éveil, afin de trouver les solutions adaptées et durables pour lutter contre ce phénomène naturel.  » le gouvernement de la République du Congo,  qui s’est doté d’un centre de prévention et de gestion des risques de catastrophes, d’ores est déjà pris les mesures suivantes :
Elaboration d’un plan de contingence et d’une stratégie nationale de prévention et de réduction des risques et des catastrophes ;  mise en place d’un système d’alerte précoce ; décentralisation des services de la sécurité civile ; mise en place d’une commission nationale de lutte contre les érosion hydriques et l’élaboration des schémas directeurs des villes de Brazzaville et de Pointe – Noire », a renchéri Arlette Soudan  – Nonault.  » Nos efforts communs ne nous permettront d’atteindre des résultats probants que si, à tous les niveaux, nous faisons de la réduction des risques de catastrophe, une priorité nationale en nous dotant des institutions adéquates, avec des rôles et des responsabilités déterminés« , a  – t – elle conclu.


La « journée internationale pour la prévention des catastrophes naturelles » a été décrétée par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (Onu) et existe depuis 1990. Ce jour est consacré chaque année à la sensibilisation du public sur les différentes thématiques liées aux risques naturels, tremblements de terre, ouragans, …

En tout cas, avec ce changement qui nous menace, on se demande que faut il faire des rwandais qui coupent les arbres dans la partie nord de Brazzaville, pour faire du bois?

Valorisons le « copo  » pour éviter la pollution de notre environnement.

Ministre Soudan-Nonault

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